Cartier écrit son 3ème chapitre de cette collection de haute joaillerie
Avec le collier « Synesthésie », le collier « Victorienne » et la bague « Heteractis » ce sont trois pièces extraordinaires qui subliment le 3ème chapitre de la collection de haute joaillerie « Sixième Sens » de Cartier.
Emeraudes, saphirs et diamants sont au menu et montrent toute leur splendeur, grâce au savoir-faire des artisans de la maison joaillère parisienne.
Une émeraude de Colombie de 35,47 carats est au centre du collier « Synesthésie », qui attire une cascade de boules d’émeraudes et de turquoises piquées de diamants taille brillant ou en forme de carré. Volumes et mouvements, c’est cette conjugaison héritée de Jeanne Toussaint qui préside à l’esthétique du collier. Une équation complexe qui fait appel à tous les savoir-faire de la Maison. Un savoir-faire d’autant plus délicat qu’il doit prendre en compte la modularité du collier dont le pendentif et la pampille sont interchangeables et peuvent se porter séparément en broche.
Déjà en 1925 Cartier avait dévoilé un bijou d’épaule qui a fait sensation à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. « Il s’agissait d’un ornement d’épaule d’une conception très originale, en perles fines, émail noir et diamants montés sur platine. », explique Pierre Rainero, Directeur Image, Style et Patrimoine de Cartier.
Inspiré par ce chef d’œuvre d’époque, le collier « Victorienne » a vu le jour dans sa version contemporaine, déterminée par la géométrie et le contraste. Comme la pièce ancienne, il reste un collier d’épaule qui s’articule, lui aussi, autour d’une émeraude centrale de 16,43 carats.
La pierre dicte également l’inspiration de la bague « Heteractis » avec un saphir de Ceylan de 7,89 carats de taille coussin. Autour d’elle est placée une corolle composée de dix cubes d’émeraudes d’un poids total de 4,83 carats. A l’origine il s’agit de dix pierres brutes originaires du Panshir d’un vert intense et d’un très haut niveau de cristallisation. Pour les sublimer au maximum Cartier utilise une taille inédite développée par le lapidaire de la maison. Les associations chromatiques de bleu et de vert sont influencées par les costumes des Ballets russes de Serge Diaghilev de 1909 mais aussi par les civilisations étrangères où le bleu et le vert sont très présents comme dans les arts de l’Islam.